
Episode 5 : de la 3D à la réalité
Ou comment la boutique de mes rêves a fini par prendre vie - non sans rebondissements !
before/after 💛
Dans la dernière newsletter dédiée à la boutique, je te parlais du processus créatif qui m’a permis d’aboutir à l’architecture intérieure finale (rdv ici)… Tiens d’ailleurs, voici (ci-dessus) une petite comparaison des 3D et de la réalité. Pas mal du tout non ? Je ne suis pas peu fière du résultat qui est encore mieux que dans mes rêves ! Mon architecte a déployé une énergie folle pour tout orchestrer et tenir les délais jusqu’à l’inauguration. Je te raconte.
12 mai 2025 : le compte à rebours est lancé
Voilà nous y sommes. Le bail de la boutique est signé, le prêt accordé, les artisans tirés sur le volet, le budget bouclé, les travaux sont prêts à commencer. Sous la direction de Nicolas (mon architecte, cofondateur de l'agence F8 Architecture), chaque corps de métier entre en scène comme dans un ballet millimétré.
On débute par le curage (nettoyage), puis on enchaîne par la construction des cloisons et des niches. L’électricien rentre dans la danse et tire ses câbles un peu partout pour illuminer les murs et le faux plafond. S’ensuit la dépose de l’ancienne façade et la pose de la nouvelle pendant que la team construction sculpte l’îlot central en béton cellulaire in situ. Le peintre en bâtiment met une première couche et les experts en enduit « effet béton » font leur apparition. Après quelques jours de séchage, c’est le montage des meubles sur mesure, la pose du verre dans la vitrine et celle du logo sur la façade et du store à l’étage…
Le mystère des transformateurs disparus
Petit moment de panique. Les transformateurs nécessaires pour terminer le faux-plafond étaient censés avoir été livrés mais impossible de remettre la main dessus. Un livraison express est lancée et on perd quelques précieux jours…
Le jour J, on guette tous les livreurs en possession de la précieuse cargaison. Dans l’après-midi, il pointe enfin le bout de son nez. On ouvre le paquet et stupeur… Ils ne passent pas par les trous du plafond.
Sans perdre une minute, Nicolas élabore plusieurs pistes et une solution est trouvée. Encore une semaine à attendre pour tout finaliser… Le 23, les câbles qui pendouillent du plafond sont tous centralisés et les spots installés. Le 24, j’arrive de bon matin à la boutique et je suis un peu inquiète…
Les câbles ne sont toujours pas rangés, le sol et l’îlot sont toujours bâchés, il y a de la poussière et des cartons vides qui jonchent le sol… Dur de se projeter. Petit message de Nico qui me rassure « dans un heure, tout sera rangé ».
Cachée à l’étage pour finaliser les festivités de la soirée, je patiente… Une heure plus tard, je descends et la boutique est comme métamorphosée, illuminée, propre et rangée, prête à accueillir et à illuminer mes précieuses créations.
Non sans émotion, je commence à disposer les structures que j’ai prototypées avec mon imprimante 3D dans les niches, j’installe les plateaux XXL sur l’îlot central, des livres sur les étagères, la tombola dans la vitrine et le bar devant la boutique…
Je prends un moment de pause pour savourer ce moment fabuleux : 6 ans que je rêvais d’avoir une maison pour ŌKAN et c’est maintenant chose faite… Et quelle maison ! Je dois me pincer pour vérifier que je ne suis pas en train de rêver !
Souvenirs, souvenirs : 1/ quand on a dû retirer toute la façade extérieure 2/ quand les artisans ont commencé à construire l'îlot central in situ dans du béton cellulaire.
L’heure des célébrations ?
Nos premières invitées se présentent dans la boutique qui sent encore le neuf. La joie de lire sur leur visage un sourire approbateur. Amélie immortalise des moments volés, Philippe (mon associé) gère le bar et Maëlle s’occupe des essayages à mes côtés.
Avec ce tourbillon de rencontres, je suis prise d’un moment de vertige.
Maintenant, il ne te reste plus qu’à venir me rendre visite pour la découvrir par toi-même !
Les boissons fraîches et le ventilateur seront au pied de guerre toute cette semaine pour t’offrir un rempart contre la canicule :)